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Commune de Bèze

Lavoir des soeurs et lavoir Penaisot

 

Le lavoir des sœurs

Adorable lavoir semi-circulaire dont la toiture est supportée par d'élégantes colonnes de pierre monobloc. Accolé à la tour d'Oysel, il forme avec celle-ci un bel ensemble. C'est un peu l'image phare du village.

La légende rappelle que les moines, troublés dans leurs prières par le bruit des battoirs et le bavardage des lavandières travaillant pour eux à l'intérieur du monastère, aient décidé un jour de créer ce lavoir à l'extérieur pour retrouver la paix.

On suppose que son installation est le fait de la surélévation de deux à trois mètres des vannages de la forge installée immédiatement en aval de l'abbaye. Sa construction daterait de cette fin du XVIIème siècle.

 

Le lavoir « Penaisot »

Ce lavoir du XIXème siècle, construit au cœur du village, est la mémoire encore vivante de la vie difficile des lavandières jusqu'au milieu du siècle dernier. Les femmes s'y retrouvaient, la plupart du temps agenouillées dans leur « bâteau » ou « carrosse » (caisse de bois à trois pans). Elles affrontaient tous les temps, été comme hiver et leurs mains, souvent gercées, étaient le témoin de ces heures difficiles. Mais cela était mieux que les pierres à laver installées sans abris sur les rives droite et gauche de la promenade de la source.

Le lavoir « Penaisot » fait partie de ces lavoirs construits au XIXème siècle pour répondre à un souci hygiéniste encouragé, à l'époque, par l'État. Ils sont pléthores en Côte d'Or et certains sont de véritables perles, aux architectures très différentes, témoins d'un riche passé.

Celui-ci abrite un vaste bassin entièrement dallé, avec deux hauteurs de pierres à laver pour répondre aux périodes d'étiage et de crue. Une vanne à l'arrivée d'eau permet de vider et nettoyer le bassin. À la sortie du bassin, une autre vanne sert à affiner le niveau d'eau.

Il a été progressivement abandonné, supplanté par l'apparition et la généralisation du lave-linge électrique dans les années 1960. Il fait maintenant partie de ce « patrimoine de pays » constitutif de l'histoire et de l'identité du village.