Avant la construction du bâtiment actuel, une ancienne cure était située à l'angle de la rue Vincenot et du cimetière qui enveloppait alors l'église (actuelle place Félix Kir).
Cette ancienne cure, de construction et reconstruction peu soignées, ayant souffert après chaque passage de bandes armées ou de pillards, s'était affaissée et fissurée.
La municipalité en place en 1830 décide la démolition de ce vieux bâtiment devenu dangereux pour l'occupant et sa reconstruction plus en retrait.
Jean Sirodot, entrepreneur à Bèze, obtient le marché. Le bâtiment, construit entre 1830 et 1835, reproduit avec justesse l'architecture classique de la fin du XVIIème s. . Entièrement en pierres de taille, il a nécessité près de deux ans de travaux aux tailleurs de pierres du village.
La toiture est dotée de jolies tuiles vernissées provenant d'une des tuileries du bourg.
Le chanoine Kir, qui fut député-maire de Dijon après la deuxième Guerre Mondiale, occupe la cure avec sa mère lorsqu'il est curé de la paroisse de 1910 à 1924. Celle-ci y décède et est inhumée au cimetière de Bèze.
À la fin du XXème s., les vocations pour la prêtrise étant devenues plus rares, le curé Gillon en est le dernier occupant (1951 à 1986). La commune, propriétaire, en accord avec l'évêché, en reprend possession en 1991 ainsi que du vaste terrain attenant de plus de 1700m2 dont la plus grande partie se trouve entre la façade Nord du bâtiment et la rivière.
Une passerelle relie la rive droite, à hauteur de l'ancienne « cour des Francs ».